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Trois étudiants du Delcife récompensés au concours d’écriture "Dix-moi dix mots pour créer du lien "

Publié le 14 avril 2023

Le 30 mars dernier, trois étudiants inscrits au D.U. Passerelle de l’UPEC ont été accueillis dans les prestigieux locaux de France Éducation Internationale à Sèvres lors de la cérémonie de remise des prix du concours « Dis-moi dix mots pour créer du lien ».

prix delcife 2023
prix delcife 2023
Date(s)

le 14 avril 2023

Présentation

Habitués aux exercices d’argumentation et formés à l’écriture académique, les étudiants se sont pris au jeu d’une écriture libre de toute contrainte, si ce n’était que d’articuler leur nouvelle autour du mot « année-lumière ». Les textes soumis au jury présidé par le poète et éditeur Bruno Doucey ont montré que le thème pouvait être décliné au gré des sensibilités et des imaginaires propres à chaque participant, mais ils ont aussi confirmé l’importance des ateliers d’écriture dans l’appropriation d’une langue étrangère.

Oleh Hranich (Ukraine), Musa Salif Dawo (Sierra Leone) et Anna Plodovska (Ukraine), qui ont reçu respectivement la 3e, la 2e et la 1ère place au concours d’écriture, suivent des cours de français de niveau B2 et C1 dans le cadre du D.U. Passerelle dispensé par le Delcife. Parallèlement à leur formation linguistique, les trois étudiants sont accompagnés dans leur projet de reprise d’études en France.
 

Les prix

Le premier prix est décerné à  Anna Plodovska (Ukraine) pour « Mes rêves ». Un récit à la première personne, une sorte de journal intime qui évoque la situation en Ukraine, un an après le début de la guerre, et relate une vie coupée en deux, avec un pied dans une nouvelle réalité et l’autre bien ancré dans la dure réalité de la guerre, des sentiments partagés entre la colère d’une vie manquée et la soif d’un nouveau futur, peut-être, plus lumineux.  L'autrice est née à Kiev, en Ukraine, en 1999. Après le début de l'invasion russe dans son pays, elle rejoint la France tandis que sa famille reste en Ukraine. Diplômée en sociologie à l'université nationale "Kyiv-Mohyla Academy", elle prend actuellement des cours de français à l'UPEC et poursuit ses études en ligne en master 2 Marketing, à l'académie Kyiv-Mohyla.

Le deuxième prix a été remporté par Musa Salif Dawo (Sierra Leone) pour « Dilemme de la vie ». Raconté à la première personne, le texte est un questionnement sur l’identité, sur le vrai et le faux. Un témoignage sous forme de message d’espoir pour affronter les « dilemmes de la vie » à partir de son vécu.  L'auteur est né en 1997 à Freetown, en Sierra Leone. En 2012, il quitte son pays à la recherche d'une vie en sécurité. Il passe par le Sénégal, la Turquie, la Grèce puis l'Hongrie, pour finalement s'installer en Allemagne, où il peut poursuivre ses études et obtenir le bac. Il décide ensuite de rejoindre sa sœur en France, où il espère pouvoir s’inscrire à l'université et obtenir un diplôme en lettres.

Le troisième prix ex-æquo revient à Oleh Hranich (Ukraine) pour « Un petit bonhomme », un essai philosophique sur la vie et la mort, sur les choix et sur les opportunités. L’histoire d’un « petit bonhomme » qui vit en ayant devant soi l’infinité de possibilités qui se présentent. Oleh Hranich est un jeune ukrainien de vingt-quatre ans. Il arrive en France en 2021 pour étudier dans un programme de double diplôme. Il aurait dû repartir en Ukraine, mais, suite à l'invasion russe, il se retrouve bloqué sur le territoire français. Il décide alors d'aider du mieux qu'il peut son pays, à distance, en rejoignant une organisation humanitaire.
 

Le concours

Organisé par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) et la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés (DIAIR), avec le soutien du réseau MENS (Migrants dans l’enseignement supérieur), le concours s’adressait aux étudiants et aux chercheurs exilés qui ont choisi la France comme leur pays d’accueil.

Ce concours a pour objectif de promouvoir la langue française et la Francophonie, de créer du lien tout en permettant aux étudiants réfugiés et en exil de prendre confiance en eux, de valoriser leur talent et de favoriser la diversité culturelle. La culture, et à travers elle la langue française, étant perçue comme facteur de cohésion sociale et porteuse de sens.

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