Atelier Travex

Présentation

Cette rencontre est ouverte à la jeune recherche à partir du master, ces ateliers mettent au premier plan la dimension pédagogique et l’échange d’expériences, y compris avec des professionnel-les d’autres disciplines que les sciences sociales, travaillant avec des témoignages de violences (médecine légale, gynécologie, organisme humanitaire et/ou de défense des droits humains, juristes, criminologie notamment).

Le deuxième atelier « Travailler sur les violences extrêmes : recueillir, comprendre, écrire » prend pour objet de discussion transversale les larmes au cours de la recherche : qu’il s’agisse de celles des témoins ou de nos interlocuteurs/trices au cours de l’enquête, de celles qui surgissent lors de commémorations, de procès ou d’entretiens, ou encore des larmes du chercheur/se confronté-e à des sujets difficiles. Nous ouvrirons la discussion au genre des émotions et au fait de pouvoir être affecté-e par sa recherche, mais aussi gêné-e par des scènes, des discours ou des archives, notamment lorsqu'elles participent d'une certaine ponographie de la violence. La construction de notre rapport empathique au travail de recherche et les dissonances et limites qui peuvent survenir au cours de celui-ci nous semblent des éléments intéressants à soumettre à la discussion collective, de même que la question de la transmission des émotions et leur transposition à l’écrit comme à l’écran.

Les trois présentations (Isabelle Clair, Dorothée Delacroix et Julie Lavielle, et Valentine Devulder) seront suivies d'une discussion collective.

Événement ouvert sur inscription

Pour vous inscrire envoyez un mail à l'adresse ci-dessous.

irene.gimenez@u-pec.fr

Organisation

• Dorothée Delacroix, MCF à l'Université Sorbonne Nouvelle
• Irène Gimenez, post-doctorante à Sorbonne Université et membre du laboratoire IMAGER de l'UPEC.
• Laura Lema Silva, MCF a la faculté LLSH de l'UPEC et membre du laboratoire IMAGER
• Daniel Meyer, PU à l'Université de Strasbourg et membre du laboratoire IMAGER de l'UPEC.
• Fabrice Virgili, DR à l'Université Paris 1et membre du CNRS