Ouvrage de Louise Glück traduit par Marie Olivier, Maître de conférences en littérature anglo-américaine à l'UFR des Lettres, Langues et Sciences Humaines de l'UPEC et membre du laboratoire IMAGER.
Date(s)
le 3 mars 2022
Présentation
Averno. Petit lac volcanique à l’ouest de Naples. Chez les Anciens, il est considéré comme une entrée des Enfers, lieu de passage entre deux mondes. C’est là que Perséphone jeune fille fut enlevée par Hadès, et qu’elle quitta définitivement l’enfance. Revisitant l’histoire de Perséphone et de sa mère la déesse Déméter, Louise Glück compose un recueil entremêlant brillamment plusieurs fils narratifs, où le mythe et l’ordinaire se confrontent et se confondent.
Les voix multiples qui habitent ces poèmes creusent dans leur mémoire propre comme dans celle de l’humanité pour questionner l’amour, les liens familiaux, mais aussi le risque de la solitude et de l’oubli. Lamentation sur la perte aux accents de lieder mahleriens, Averno est aussi une interrogation sur l’art et ses capacités à saisir un indicible présent. Lamentation sur la perte aux accents de lieder mahleriens, Averno est aussi une interrogation sur l’art et ses capacités à saisir un indicible présent.
Traduction
Marie Olivier est Maître de conférences en littérature anglo-américaine à l'UFR LLSH de l’université Paris Est-Créteil et membre d'IMAGER. Elle a dédié ses recherches doctorales et la plupart de ses publications à l’analyse de l’œuvre de Louise Glück, poète américaine contemporaine. Marie Olivier est la traductrice de Louise Glück.