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La communication internationale du zapatisme 1994-2006
Publié le 26 mai 2015
Ouvrage de Benjamin Ferron, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'UPEC et membre du CEDITEC.
Date(s)
le 26 mai 2015
Présentation de l'ouvrage
L’usage des « réseaux sociaux » par des mouvements protestataires récents (du « Printemps arabe » aux « Indignados ») a suscité un déferlement d’analyses et de commentaires soulignant les vertus intrinsèquement démocratiques des « nouvelles technologies de l’information et de la communication ». La thèse de la « démocratisation 2.0. » souffre cependant d’un déterminisme technologique qui va généralement de pair avec un oubli des conditions sociales et historiques de possibilité de ces pratiques militantes.
L’étude de Benjamin Ferron propose de revenir sur les stratégies politiques et médiatiques d’un réseau transnational de militants, le zapatisme mexicain, souvent considéré, après son émergence en 1994, comme le principal initiateur des mobilisations altermondialistes qui ont marqué les années 1990 et 2000. L’auteur compare les stratégies déployées par les militants de ce réseau pour construire publiquement une cause « globale » centrée sur la lutte contre la mondialisation néolibérale et, progressivement, le problème de la démocratisation des médias au Mexique et dans le monde.
Comment les acteurs du réseau zapatiste sont-ils parvenus à construire et diffuser un discours de lutte contre le néolibéralisme auprès de publics géographiquement et politiquement très hétérogènes qui les ont érigés en emblème de « l’autre mondialisation » ? Comment et pourquoi la question des médias a-t-elle été inscrite dans l’agenda politique de nombre d’organisations militantes qui le composent, au point de constituer la principale activité d’une partie d’entre elles ? Optant pour une sociologie constructiviste des problèmes publics, l’étude rend compte au plus près des mécanismes de la circulation transnationale du zapatisme et de ses acteurs. Elle montre que la convergence partielle des cadres de mobilisation collective est le produit d’une série de choix tactiques et de contraintes intériorisées favorisant, chez les militants et sympathisants de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN), la production de discours contestataires relativement indépendants de leurs conditions sociales de production.
A propos de l'auteur
Benjamin Ferron, docteur en science politique de l’université Rennes 1, est maître de conférences au département de communication de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) et rattaché au Céditec (EA 3119). Spécialisé dans l’analyse politique du journalisme et des médias, ses travaux portent sur le répertoire médiatique des mouvements sociaux en Europe, en Amérique latine et au Proche-Orient.
Références de l'ouvrage
Presses Universitaires de Rennes
ISBN 978-2-7535-4021-7
217 pages
Prix : 17€
L’usage des « réseaux sociaux » par des mouvements protestataires récents (du « Printemps arabe » aux « Indignados ») a suscité un déferlement d’analyses et de commentaires soulignant les vertus intrinsèquement démocratiques des « nouvelles technologies de l’information et de la communication ». La thèse de la « démocratisation 2.0. » souffre cependant d’un déterminisme technologique qui va généralement de pair avec un oubli des conditions sociales et historiques de possibilité de ces pratiques militantes.
L’étude de Benjamin Ferron propose de revenir sur les stratégies politiques et médiatiques d’un réseau transnational de militants, le zapatisme mexicain, souvent considéré, après son émergence en 1994, comme le principal initiateur des mobilisations altermondialistes qui ont marqué les années 1990 et 2000. L’auteur compare les stratégies déployées par les militants de ce réseau pour construire publiquement une cause « globale » centrée sur la lutte contre la mondialisation néolibérale et, progressivement, le problème de la démocratisation des médias au Mexique et dans le monde.
Comment les acteurs du réseau zapatiste sont-ils parvenus à construire et diffuser un discours de lutte contre le néolibéralisme auprès de publics géographiquement et politiquement très hétérogènes qui les ont érigés en emblème de « l’autre mondialisation » ? Comment et pourquoi la question des médias a-t-elle été inscrite dans l’agenda politique de nombre d’organisations militantes qui le composent, au point de constituer la principale activité d’une partie d’entre elles ? Optant pour une sociologie constructiviste des problèmes publics, l’étude rend compte au plus près des mécanismes de la circulation transnationale du zapatisme et de ses acteurs. Elle montre que la convergence partielle des cadres de mobilisation collective est le produit d’une série de choix tactiques et de contraintes intériorisées favorisant, chez les militants et sympathisants de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN), la production de discours contestataires relativement indépendants de leurs conditions sociales de production.
A propos de l'auteur
Benjamin Ferron, docteur en science politique de l’université Rennes 1, est maître de conférences au département de communication de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) et rattaché au Céditec (EA 3119). Spécialisé dans l’analyse politique du journalisme et des médias, ses travaux portent sur le répertoire médiatique des mouvements sociaux en Europe, en Amérique latine et au Proche-Orient.
Références de l'ouvrage
Presses Universitaires de Rennes
ISBN 978-2-7535-4021-7
217 pages
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